Lancement FESEC

Lancement du Fonds d’Energies Solaire et de la Cuisson (FESEC)

Mercredi 22 Mars 2023, le Ministère de l’Hydraulique de l’Energie et des Mines (MINHEM) de la République du Burundi, dans le but d’accroître le taux d’accès à l’électricité et aux solutions de cuisson économe et propre, a lancé le Projet d’Énergie Solaire dans les Communautés Rurales aussi dénommé SOLEIL-NYAKIRIZA financé par la Banque Mondiale.

L’une des composantes du projet SOLEIL-NYAKIRIZA est le Fonds d’Energie Solaire et de Cuisson (FESEC) qui est guidé par les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies notamment ceux d’accès à l’énergie propre à un coût abordable et la lutte contre le changement climatique.

  

L’accès aux services énergétiques universels pour les ménages et petites entreprises sur toute l’étendue du territoire national de la République du Burundi d’ici à l’horizon 2030 est l’objectif principal.

Ce fonds, doté d’un montant global de USD 17 millions a pour objectif d’atteindre 65.000 ménages par des produits solaires hors réseau et 300.000 ménages par des foyers améliorés de cuisson économe et propre. Le fonds est établi pour une durée déterminée jusqu’à sa clôture le 01 mars 2026.

Bamboo Capital Partners a été désigné comme Administrateur-Gestionnaire international du FESEC par le MINHEM en septembre 2022.  Le FESEC octroiera des financements sous forme des subventions aux entreprises du secteur privé œuvrant dans la production, distribution et financement aux consommateurs finaux des produits solaires hors réseau de qualité certifiée ; ainsi que des foyers améliorés de cuisson économe et propre de qualité testée ayant comme objectif l’accélération de l’accès à l’électricité durable et aux solutions de cuisson économe et propre au Burundi.

Selon Jean-Philippe de Schrevel, Fondateur de Bamboo Capital Partners,

« Bamboo Capital Partners est un des pionniers dans la gestion de fonds d’investissement axés sur la promotion de l’accès à l’énergie propre via investissements et le renforcement du secteur privé dans différents pays émergeants.  Nous mettrons en œuvre toute notre expérience et notre savoir-faire dans le domaine afin d’avancer le projet d’électrification des ménages Burundais et afin de favoriser l’évolution vers l’utilisation des foyers économes et propres par la population. L’accès à l’énergie reste un défi majeur dans de nombreux pays d’Afrique et le Burundi n’est pas une exception. Le pays fait face à un faible taux d’électrification, surtout en milieu rural, ainsi qu’au problème de déforestation étant donné que le bois est la source d’énergie principale utilisée pour la cuisson dans la majorité des ménages Burundais. Nous sommes confiants que le fonds lancé par le Gouvernement du Burundi avec le support de la Banque Mondiale permettra de construire une base solide et assurera la continuité dans le développement du secteur privé dans les domaines du solaire et de la cuisson économe et propre. Le secteur privé contribuera à la création d’un impact positif sur les vies des Burundais et aidera également à préserver les ressources naturelles, même au-delà de la durée du FESEC. »

 

Le Fonds FESEC est constitué de 3 guichets de financement :

  • Subventions de démarrage : ciblant des PMEs qui souhaitent lancer leurs activités dans les secteurs visés par le fonds ;
  • Subventions de croissance : ciblant des entreprises déjà établies avec une capacité de distribuer les produits solaires hors réseau et ceux de la cuisson économe et propre ;
  • Financement basé sur les Résultats : subventions accordées aux bénéficiaires sur la base des ventes et installations réalisées.

 

Le fonds FESEC vise également à favoriser l’entrepreneuriat féminin grâce à l’attribution d’une part de subventions dédiées à cette fin.

D`après Anya Berezhna, Investment Director chez Bamboo Capital Partners

« Le lancement du projet arrive à un moment propice du développement des activités de distribution des produits solaires et ceux de la cuisson économe et propre en vue du contexte global de la hausse des prix sur les matières premières. Cela lance donc un nouveau défi pour la transition vers l’énergie renouvelable, ou vers l’utilisation des ressources de manière plus économe dans le cas des foyers améliorés, dans un environnement du ralentissement de la croissance économique et de la pression inflationniste qui à leur tour détériorent le pouvoir d’achat parmi les populations les plus vulnérables. Toute notre équipe œuvrera conjointement avec le MINHEM et la Banque Mondiale à développer et mettre en place les instruments de support et de financement les plus appropriés afin d’atteindre les objectifs du fonds et sommes ravis de pouvoir contribuer au développement du secteur privé au Burundi dans les domaines ciblés tout en contribuant à l’amélioration des conditions de vie de la population burundaise. »